Cycle de l'eau

Quand industrialisation rime avec gaspillage... Depuis des milliers d’années, la quantité d’eau présente sur la Terre n’a subi que d’infimes variations. Alimenté par l’énergie du Soleil, le cycle de l’eau a toujours permis aux tonnes de litres du précieux liquide de se renouveler régulièrement. Cependant, si sa quantité reste inchangée, la qualité de l’eau, elle, a été gravement dégradée par des siècles de présence humaine. Sur la surface de la Terre, l’eau occupe pratiquement les trois quarts du territoire et se retrouve principalement dans les océans. Cependant, 97 % de celle-ci est salée, donc impropre à la consommation. Du reste, une grande proportion de l’eau douce est hors d’accès, emprisonnée dans les glaciers de l’Arctique et de l’Antarctique. Un des plus grands réservoirs accessibles d’eau douce au monde se retrouve en Amérique du Nord. Il s’agit des Grands Lacs, bassin partagé entre le Canada et les États-Unis, dont l’état précaire ne cesse d’inquiéter. Entre autres choses, les effets combinés de la présence de substances toxiques, de pollution agricole, d’espèces envahissantes et d’érosion ont déjà affecté la qualité de la ressource disponible d’une de nos plus grandes richesses naturelles. Des années de négligence, de détérioration, d’industrialisation et d’agriculture intensive ont transformé plusieurs des réserves naturelles d’eau douce de la Terre en des environnements hautement pollués. Or, ces plans d’eau sont nécessaires à l’humain et à la vie aquatique des autres cours d’eau qui en dépendent. Il est donc essentiel d’en assurer la survivance.

Une ressource à préserver Il est reconnu, depuis plusieurs années, que l’état des réserves d’eau de la planète se dégrade à un rythme alarmant. Le gaspillage et les polluants de toutes sortes sont parmi les principales causes de ce fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Afin de redresser la situation, ou d’en atténuer les effets, on assiste maintenant à la mise au point de diverses techniques de traitement des eaux usées. L’eau usée, rejetée par les résidences et les industries, ne doit pas s’en retourner contaminée et polluée dans la nature. Il est donc nécessaire de la traiter afin qu’elle n’abîme pas le milieu naturel où elle sera rejetée et qu’elle nous revienne dans un état acceptable et réutilisable. Le traitement des eaux usées se fait généralement en plusieurs étapes, selon le degré de dépollution recherché. Le dessablage et le déshuilage permettent de débarrasser l’eau de ses plus grosses accumulations de sable et d’huile. Viennent ensuite les traitements physico-chimiques, qui visent à retirer les matières en suspension, et les traitements biologiques, qui éliminent les éléments organiques. Il est également possible de pousser l’épuration plus loin en éliminant l’azote, le phosphore et les mauvaises odeurs de l’eau. Chaque individu peut faire sa part afin de réduire le gaspillage de l’eau. Il suffit souvent d’actions simples comme de s’assurer de bien fermer les robinets, d’éviter de laisser couler l’eau inutilement ou d’arroser sa pelouse raisonnablement. Si tout le monde mettait la main à la pâte, il serait possible d’amoindrir considérablement la quantité d’eau potable dilapidée chaque jour. Malheureusement, le Canada se classe deuxième parmi les plus grands utilisateurs d’eau au monde.

Capsules

Évaporation

Grâce à l’énergie engendrée par la chaleur du Soleil, les molécules d’eau se séparent en fines particules légères qui s’élèvent dans l’atmosphère sous forme de vapeur.

Condensation

La vapeur d’eau, en rencontrant l’air froid présent dans les hautes couches de l’atmosphère, se condense afin de former les nuages.

Précipitations

Les minuscules gouttelettes d’eau s’amassent dans les nuages jusqu’à saturation. Ceux-ci déversent alors leur contenu sous formes de pluie, de neige ou de grêle.

Ruissellement

La majorité de l’eau des précipitations tombe directement dans l’océan. Le reste percole dans le sol ou ruisselle d’un cours d’eau à un autre pour atteindre, lui aussi, les océans où il s’évaporera de nouveau.