Des toxines dans l’organisme des êtres vivants
La bioaccumulation est le transfert de pollution qui s’effectue entre les êtres vivants de la chaîne alimentaire. Les substances toxiques absorbées par les espèces, quand elles ne sont pas éliminées par l’organisme, se logent dans les graisses adipeuses et s’y accumulent. Chaque espèce contaminée transfère sa charge polluante à son prédateur.
Ceci a pour conséquence d’augmenter le taux de toxines chez les gros mammifères marins, tel le béluga, et encore plus chez leur progéniture puisqu’elle ingère directement le lait, constitué à partir du gras animal. Les répercussions sont multiples et dépendent de la nature du produit en cause.
Des études effectuées sur les carcasses de bélugas démontrent une quantité impressionnante de contaminants et de cancers logés à divers endroits. D’autres espèces étudiées présentent des malformations congénitales et des lésions internes importantes.
Au Japon, le taux élevé de mercure accumulé dans l’organisme des poissons fut à l’origine de l’intoxication de nombreuses personnes et de la naissance d’enfants présentant des malformations articulaires et cérébrales. Au fil des prédations et suivant les niveaux trophiques de la chaîne alimentaire, les toxines s’accumulent et circulent pour se rendre jusque dans nos assiettes.
Un contrôle accru des sources polluantes
À ce jour, plusieurs lois et programmes d’intervention ont été mis sur pied afin d’interdire le déversement de produits toxiques directement dans la nature et, ainsi, réduire le taux élevé de pollution et de bioaccumulation. Ces plans d’action obligent les municipalités et les industries à diminuer leurs émissions de contaminants et à se doter d’équipements permettant le contrôle des sources polluantes.
Cependant, ces programmes donnent des résultats positifs dans la mesure où ils sont observés de façon généralisée et continue.Si l’on veut réduire le phénomène de la bioaccumulation, il faut légiférer plus sévèrement à l’égard des les déversements et de l’usage de produits nocifs. Malheureusement, l’application de ces normes est souvent très coûteuse, ce qui entraîne plus souvent qu’autrement des interventions limitées.
Un changement dans les habitudes alimentaires de certains peuples plus à risque, comme les Japonais et les Inuits qui sont de grands consommateurs de poissons, serait souhaitable. Le mode de vie de ces peuples en serait forcément brimé, mais de cette manière, on pourrait réduire la contamination humaine.
Capsules
Sources
Les polluants absorbés par les espèces marines proviennent principalement des rejets toxiques des usines, des résidus provenant de l’agriculture, du transport maritime ainsi que des déversements de pétrole.
Transport des polluants
La contamination peut s’effectuer directement par l’eau, les polluants étant absorbés par les branchies, ou par l’ingestion de nourriture contaminée. D’un niveau trophique à l’autre, la charge des toxines est transférée et de plus en plus concentrée.
Accumulation dans l’organisme
Les toxines de diverses natures s’accumulent avec le temps et se concentrent dans certaines parties de l’organisme des êtres vivants qui l’ingèrent. Cette contamination peut atteindre des doses mortelles.
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